Brestois de naissance (1961), Jean-Yves Marrec vit et se consacre aujourd’hui à son art à Quimper dans son atelier.
Autodidacte, le pastel est pour lui une véritable passion. Il doit beaucoup aux couleurs et harmonies iodées de son Finistère. Il s’est formé au fil du temps au contact d’amis peintres et de différentes rencontres.
Peintre en bâtiment de métier puis peintre décorateur, il suit ensuite une longue formation qui lui fait approfondir le travail sur la théorie des couleurs, les perspectives dans leur ensemble, la pédagogie et l’histoire de l’Art.
Il dit: « Je pense que la curiosité nous amène à apprendre et à mieux comprendre ce qui nous entoure ! ».
Il se définit comme pastelliste paysagiste. Il réalise principalement des marines. Les bords de mer, les ports et les bateaux sont ses sujets de prédilection. Il se passionne aussi pour les peintures d’épaves, mélanges de gris colorés subtils et de formes étrangement séduisantes.
Membre des Pastellistes de France, son travail a été récompensé à de nombreuses reprises, et ses pastels figurent dans des collections privées aussi bien en France qu’à l’étranger.
« Un œil et de l’esprit
Jean-Yves Marrec se balade dans le registre désormais expurgé des gens de métier. Métier chez lui particulièrement consommé : couleurs charmeuses du pastel au service d’un dessin et de valeurs justes, de matières savamment traitées qui révèlent une grande sensibilité. De très belles compositions maritimes fluides et lumineuses. Marrec est l’un des artistes qui ne se perdent pas dans la confusion des techniciens sans âme. S’il se paye parfois d’un léger excès d’expression, il est toujours incisif et pertinent, le pastel que j’aurais aimé savoir réaliser. » – Fanch Moal –
Le bonheur originel ou le Paradis retrouvé dans un hameau des Carpates de l’Ouest, en Transylvanie
Née en 1975 dans une famille des peintres paysans à Brusturi (département Arad), en Roumanie, Mariana Mihut en est la quatrième-génération.
Comme son arrière-grand-père, Ion Nita Nicodim, le fondateur de la peinture naïve roumaine, autodidacte, Mariana, dès son adolescence, auprès de son grand-père, commence à réaliser ce qui va devenir un touchant et magnifique « calendrier illustré » de la vie des montagnards, appelés « Motzi ».
Dans une ambiance de lumière magique qui jaillit du tableau, nous découvrons émerveillés et nostalgiques, au long des quatre saisons, le quotidien d’une vie paisible : la joie des enfants, l’élevage des bêtes, le ramassage des pommes, la fenaison, les travaux de la ferme, le mariage et les grandes fêtes chrétiennes. Un univers qui semble irréel par-le-calme, -la-sérénité-et-la-paix-qu’il-nous-transmet.
Toutes ses toiles laissent percevoir sa jeunesse et sa féminité à travers les rondeurs de ces montagnes basses, semblables aux Vosges ou-au-Massif-Central.
Beaucoup de grâce et de délicatesse sont à retrouver dans le blanc et le rose des fleurs des pommiers, ainsi que dans les harmonies chaudes de l’été et de l’automne.
Quelle beauté magique dans les paysages d’hiver où la neige étincelante et poudreuse se marie avec le ciel d’un bleu intense, violet, gris-ou-marron-doré-!
Mais ce qui brille encore plus dans ces tableaux, c’est l’âme de Mariana, sensible et timide, tellement heureuse de sublimer ce minuscule village des Carpates dans un bout de Paradis.
Dès l’âge de 16 ans, en 1991, elle participe en Roumanie, à Bucarest et autres grandes villes, à côté des membres de sa famille aux Salons et Festivals annuels des artistes peintres et artisans d’art.
Né en 1945 à Chamaliéres
De 1958 à 1963, Ecole Nationale Professionnelle de Thiers.
De 1064 à 1972 : Paris. Atelier de Pierre Simonini, décors de théatre, cinéma, télévision.
Après avoir travaillé avec les plus grands metteurs en scène et décorateurs, il abandonne paris afin de se consacrer entièrement à la peinture.
En 1972 il s’installe en Auvergne. Il vit et travaille à Montpeyroux.
… Avec Jean Moiras c’est la certitude de recevoir en contemplant ses toiles, une émotion artistique en même temps qu’un plaisir esthétique.
Sur le chemin difficile qui est le sien, durement marqué, il va seul, libre, généreux. Attentif à la petite braise qu’il porte en lui. Sur la route exemplaire il se tient avec.
Ayant éludé tout faux-semblant, désir de plaire, trucs, recettes – toujours tentants pour un artiste -, ramassé au centre de lui-même, il connaît l’existence de sa tâche : extraire de lui le maximum de valeur dont il se sent capable, entretenir le feu qui nourrira sa création artistique. Le talent de l’artiste c’est avant tout une mobilisation générale : celle de sa sensibilité, se son intelligence, de son cœur, de sa raison, de son évolution spirituelle. Le peintre trouve en lui-même la force et le courage, il se nourrit de sa vie.
J’habite dans la banlieue parisienne, à Maisons Laffitte, une ville renommée pour son activité hippique.
Diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Appliqués et des Métiers d’Art, je me suis investie pendant une quinzaine d’années dans le domaine de l’architecture intérieure.
Devenue aquarelliste, un choix permettant l’acquisition d’une totale liberté d’expression, j’harmonise toujours les espaces en manipulant les volumes, la couleur et la lumière. La proximité des chevaux a influencé progressivement mon inspiration.
Je m’intéresse à l’accroche de la lumière sur la robe du cheval, le mouvement de la crinière etla force des yeux traduisant le mieux son attitude.
Ma palette est volontairement composée des couleurs de la nature,une source inépuisable de sujets d’inspiration. Après une longue phase d’observation des contrastes, des transparences et du mouvement, je tente d’exprimer dans un cadrage particulier ce regard passionné et communicatif. Je pose alternativement les trois couleurs primaires sur un papier aquarelle tendu et gorgé d’eau. Je précise ensuite le dessin au cours du séchage du papier.
L’aquarelle, en technique « humide sur humide », une passion que je partage avec plaisir.
- Morel
Dans les années 1990, j’ai commencé à peindre librement à l’aquarelle.
Un jour, à cinq heures du matin dans les rues de Montreuil, le jour se levait au fronton de bâtiments qui n’avaient rien de remarquables.
Mais tout d’un coup il m’apparut que ce poudroiement de la lumière de l’aube transfigurait tout.
La tristesse des murs n’existait plus et je fus très heureux de m’apercevoir que l’aquarelle me permettait d’exprimer cette diffusion de la lumière dans la fine épaisseur de l’élément liquide.
Souvent les anciens répétaient qu’il fallait se rapprocher de la nature ; cette nature, ce jour-là, c’était le soleil au dessus du bitume.
Ultime présence que l’on ne pouvait abolir.
Pendant toutes les années où j’ai peint à l’aquarelle, cette palpitation de la lumière fut pour moi un soutien, une source quasi naïve et enfantine.
Beaucoup d’années plus tard, j’éprouvais le besoin irrépressible de quitter ce monde apollinien.
Par un de ces mouvements de balancier que l’esprit ne peut parfois éviter, il me fallait redescendre au sein d’une matière terrestre plus pesante et plus tourmentée.
La matière de l’huile me confrontait au poids des choses, et à des plaisirs d’une nouvelle densité.
Certes, il n’était pas nécessaire d’envisager les choses d’une manière aussi radicale; ce fut pourtant le cas pour moi.
Aujourd’hui, je sais que la différence entre les techniques compte pour peu. Toute technique est magnifique pourvu que notre corps s’autorise à en être investi totalement.
J’espère être au début d’une transformation de mon travail.
Sachez très fort et sachez le vraiment, que la force qui me manque parfois m’a été donnée par votre regard sur mes tentatives parfois affirmées, parfois balbutiantes.
Votre regard est essentiel pour peu qu’il soit vrai. Aucune aide ne me viendra d’ailleurs.
Pour ce regard-là, je vous remercie.
Jean-Louis Morelle
Né en 1954 en Pologne. Après les études au Lycée National d’Arts Plastiques à Wroclaw, il travaille au Théâtre des Marionnettes de la même ville, comme décorateur. Établi en France en 1981, sélectionné et récompensé aux Grands Prix Internationaux, il se consacre exclusivement à la peinture depuis 1990. Peintre en résidence au lycée J. B. De La Salle à Lyon, il enseigne les techniques de la peinture. En 2009, il crée « Atelier Espace Pastel » destiné à la promotion et l’enseignement du pastel auprès d’un large public. Premier Prix (ex aequo) du concours de La Société des Pastellistes de France en 2014, il est l’un de neuf artistes français invités, en 2015, au premier Festival International du Pastel à Suzhou en Chine. En 2016 il a été l’un des quatre instructeurs internationaux choisis pour enseigner le pastel aux enseignants d’art chinois dans le cadre d’un programme pilote organisé par China Pastel Network, Beijing Education Center et International Association of Pastel Societies.
Par mon style je me situe dans la tradition des peintres du clair – obscur : avant de voir la couleur, je regarde la lumière. Je suis attiré par cette relation particulière entre la couleur et la lumière qui passe par l’ombre. L’ombre que je considère comme une sorte de « non-couleur » provoque un effet dramatique dans notre œil : une partie de ce que nous regardons disparaît si la lumière n’arrive pas à l’atteindre, c’est ce que nous appelons le clair – obscur. Un sujet éclairé de tous les côtés nous parait plat comme une histoire dont nous saurions la fin. Cependant, si l’ombre en cache une partie, nous nous racontons la partie invisible – l’objet devient mystérieux, il prend vie… A travers des centaines de tableaux, huiles, pastels aquarelles, j’ai raconté l’histoire d’objets, toujours dans la convention réaliste du clair – obscur, tant appréciée des collectionneurs. Cela m’a appris le métier de peintre. Aujourd’hui, je pense évoluer vers la personnalisation de mon aventure avec les objets. Sans abandonner leur aspect classique, les motifs de mes natures mortes laissent leur interdépendance et deviennent autonomes pour vivre une aventure dictée uniquement par la lumière, la couleur et une mise en place que j’appelle « nouveau regard », MON REGARD.
Peintre français, grand coloriste du XXe siècle
Il exerce bien des métiers avant de se consacrer entièrement aux arts
Et même pour continuer à peindre car il avait des revenus modestes et se démenait pour sa survie matérielle.
Il travaille dans la tradition française classique, fait partie du courant de la synthèse entre le formel et l’informel, composant des natures mortes, des scènes d’intérieur, des paysages et des marines avec une palette de couleurs très colorée.
De l’héritage cubiste, Marcel Mouly a gardé une composition architecturale parfaite, où il reconstruit la perspective. Sa composition ressemble à un vitrail dont on pourrait presque séparer des verres.
Sa peinture est illuminée de l’intérieur comme si un soleil invisible l’irradiait, remplie de force paisible et heureuse où règne l’harmonie, sa palette est plus chatoyante que la réalité, elle est le reflet fidèle de sa personnalité.
De l’œuvre de Marcel Mouly se dégage une vibration sensible, avec des oppositions de tons parfois très osés, au service de sa volonté artistique.
Marcel Mouly est connu pour son humanité exceptionnelle, pour sa gentillesse, sa bonne humeur et pour sa fidélité.
En 1949, il peut enfin exposer une série de gouaches et de peintures à la Librairie Bergamasque à Paris. Dès lors sa liberté créative est totale. Sans jamais oublier des amis artistes qu’il aide à sortir de l’anonymat.
Ses travaux sont tout simplement exceptionnels que ce soit en lithographie ou en peintures.
Sa peinture compte avec force dans le panorama de la peinture contemporaine. Il a maintenant une place unique, en dehors des modes tout en restant dans la grande tradition de l’art du xxe siècle.