Peintres

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Photo de Olga NESTERENKO
Olga NESTERENKO

Olga Nesterenko est une artiste ukrainienne arrivée en France en mars 2022.

Née en 1988 à Okhtyrka, petite ville pittoresque au nord-est de l’Ukraine, elle a étudié à l’Académie de Design et Arts de Kharkiv, puis à l’Université pédagogique afin de devenir professeur. En Ukraine, elle a enseigné les beaux-arts. Sur son chemin professionnel comme dans son parcours artistique personnel, elle est toujours à la recherche de quelque chose de nouveau, d’intéressant et de créatif à expérimenter. 

En arrivant en France, en Presqu’île de Guérande, nouveaux lieux et traditions ont inspiré, fasciné Olga : « les marais salants sont tellement beaux et incroyablement changeants ». 

Olga est inspirée par la beauté unique de la nature, comme une Ode à l’amour.  Et l’eau de mer qui circule dans les marais salants lui a insufflée de nouvelles créations. 

Olga est convaincue que l’harmonie et l’équilibre dans la vie passent par le contraste. 

Pour voir la lumière, il faut l’obscurité.

Pour connaître le prix du bonheur, des larmes amères coulent. 

Pour ressentir le goût fondant du sucré, il faut apprécier le goût du sel croquant.

Elle remplit alors ses toiles d’un entrelacs fantaisiste, des lignes qui rappellent les salines. Des détails attirent son œil d’artiste : ladure, tas de sel blanc… Et entre les lignes naît l’image d’une fleur associée à « la fleur de sel » produite dans les marais salants de Batz-Guérande.

La palette de couleurs caramel prend celle de l’eau de mer qui change de teinte en se saturant en sel sur le fond des argiles. La couleur adopte la consistance du caramel au beurre salé, la découverte d’un bonbon français qui lui rappelle le goût d’une enfance heureuse. 

Olga remplit les rondes ladures et les bassins des salines comme des pétales autour du cœur d’une fleur de violette. 

Photo de Yvon NEUVILLE
Yvon NEUVILLE

D’un style quasi-chorégraphique, NEUVILLE écrit les états de la peinture. Le cadre s’échappe du cadre, le mouvement décrit le mouvement, la répétition balaie l’espace comme le faisceau d’un tube cathodique. Le réel est banni mais toujours identifiable, présent, agissant. Quand l’objet de la peinture a quitté le tableau, il en reste les traces visibles dans l’espace remis en jeu, l’événement a laissé des strates, des indices, des mouvements et ce sont des « sujets » que NEUVILLE analyse. Et comme il est aussi un peu poète, il vagabonde sur ces éclats du temps, sur ces velléités d’action en mouvement perpétuel

Roger BALAVOINE