Peintres

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Photo de EBAN
EBAN

Eban est né à Banméthuôt en 1954 au Vietnam.

Par sa mère il est originaire d’un peuple minoritaire de l’ancienne Indochine : les Êdes. Son père est français. Il a fait ses études à Bordeaux, une école graphique en publicité, mais se dirige finalement vers la peinture où il crée son propre style. Il a présenté de nombreuses expositions en solo et en groupe depuis 1974. Il a été sélectionné plusieurs fois par jury pour le Salon d’aquarelle de Namur en Belgique, un événement artistique majeur en Europe. De plus, il a réalisé plusieurs livres comportant des textes qui montrent ses aquarelles, ce qui explique sa présence dans de nombreux salons et festivals du livre.

Ses peintures sont la rencontre de deux mondes : l’Asie millénaire et la vieille Europe. Par ailleurs le monde végétal, mais également minéral représente d’importants repères dans ses recherches picturales en aquarelle. L’acrylique à son tour lui ouvre de nouvelles perspectives: jeux de couleurs et de matières, choix plus étendu des formats où le geste est large et libre. Il

aime aussi peindre sur de grandes toiles. Chaque tableau se transforme en recherche vers une nouvelle expression.

Parallèlement à sa carrière de peintre, Eban travaille à la réalisation de livres d’aquarelles.

Photo de EJOUMALÉ
EJOUMALÉ

Né à Pondichéry, j’ai passé une enfance heureuse, entouré de ma famille, dans un petit village environnant. Nous avons ainsi bénéficié des avantages de la ville et appris en même temps combien il était important de vivre en harmonie avec la nature, avec des gestes quotidiens simples et authentiques, précieusement transmis par nos parents.

À la fin de ma scolarité, encouragé par l’affection de mes proches, j’ai décidé de me livrer à mon penchant  » irrésistible  » pour l’art.

J’ai donc étudié à l’école des beaux arts de Bharathiar Palkalai Koodam pendant 5 ans.

Mes approches de jeunesse avec la peinture et le pinceau, dans un atelier d’art, m’ont permis de progresser vite. Les différentes techniques et conseils de mes maîtres ont contribué à forger une part de mon identité.

Depuis plusieurs années, maintenant, les amateurs et marchands d’art exposent mes peintures dans différents endroits du monde.

Certains m’ont encouragé à apprendre le Français et aidé positivement dans mon développement personnel. Je leur rends souvent grâce.

Je raconte avec mes pinceaux et la magie des couleurs ce que les mots ne peuvent traduire.

C’est un pur étonnement de voir naître ainsi dans la transparence et la légèreté de l’aquarelle les vibrations de la vie.

Que ce soit dans la quiétude des villages, dans le grouillement des rues, dans le bruissement des arbres, dans la course des nuages, les jeux d’ombres et de lumière donnent merveilleusement corps à cette transparence.

La combinaison des couleurs s’imbrique, subtilement, de façon parfois inattendue, avec la texture du  papier.

L’effet surprise est dans chaque réalisation!

J’aime attraper, sur le vif, ces mouvements de lumière dans les reflets de l’eau qui révèlent pour moi la spiritualité de la nature.

La fraicheur et les ondulations lumineuses de l’eau semblent lever les obstacles et les incertitudes de la vie.

J’ai encore tant de chemins à parcourir …

Tant à offrir à travers ma peinture,

tant de portes à ouvrir,

tant de regards à capter pour vous  faire admirer la beauté du monde .

Ejoumalé

Photo de . ELAM
. ELAM

Né le 9 Septembre 1967 à Lille. L’artiste se définit d’abord comme « un artiste de la rue, c’est ce que l’on appelle l’art urbain».

J’ai su très vite que l’art, la création dans tous les sens du terme, allait accaparer mon existence. Mes premiers émois furent absorbés devant des murs d’affiches de cinéma, dans des abris en béton, sous lesquels les mineurs attendaient les transports ! Quand il pleuvait, les affiches se décollaient plus facilement avec l’eau, alors je m’amusais à tirer les lambeaux, et ça faisait de drôles d’images ! Cette époque fut ma première émotion picturale ! Le truc que tu fais avec tes mains qui te rend satisfait de toi-même !

 

C’est en 1993 que tout a basculé ! Dans un cours de théâtre à Paris… j’avais un partenaire qui graffait, je percevais chez lui un vent de liberté, la rue était à lui, les murs aussi !
 Avec une petite bande, j’ai découvert la bombe. Rien ne me semblait plus fort que de sentir cette adrénaline, d’être en action, et de changer un aspect neutre, en quelque chose de concret, de coloré, d’inventif ! J’ai beaucoup observé, appris, et écouté. Ma spécialité c’étaient les phrases, les mots. Détourner une image en quelques mots avec l’impact ! A force d’arpenter les rues j’ai découvert le pochoir. En 2008 que j’ai pris mon destin artistique en main grâce à la rencontre d’une personne qui a cohabité avec un artiste pionnier du pochoir, Edmond Marie Rouffet, et qui m’a appris toute l’histoire parisienne des pochoiristes.

 

Mon moteur, c’est raconter, réinventer, réactualiser des personnages, essayer de coucher sur mes toiles ma nostalgie, et avant tout communiquer mon émotion, j’aime les photos jaunies, j’aime lire le temps, je suis un hypersensible, je peux être vite submergé d’émotion . Le message est souvent dans mes toiles : Betty Punk ou Candy Croft que j’émancipe ne sont plus des petites filles fragiles au grand cœur ! ce sont des femmes aguerries qui s’affirment ! c’est aussi un message d’espoir que je veux délivrer par le biais de ma peinture, tout le monde peut changer !

 

Je maroufle mes toiles parce que j’aime les affiches. Il m’est souvent arrivé de pocher sur des panneaux d’affichage libre, en posant mes pochoirs dessus, je boucle la boucle, l’affiche de mon enfance sur la cabine des mineurs recouverte par mon travail d’adulte, c’est ma vie. J’essaye toujours d’être en accord avec moi-même dans mon travail, je refléchis ou me rappelle, je réagis aussi quand c’est important pour moi, mais avant tout, j’essaye d’écrire avec ma peinture. L’humour intervient aussi très souvent ainsi que l’émotion ! Ma technique : pochoirs multicouches sur marouflage d’affiches, il m’arrive aussi de concevoir mes propres affiches, en mixant plusieurs sujets. Je travaille à la bombe et patines.          Extraits de texte

_ ERRO

L’artiste peintre islandais, de son vrai nom Gudmundur Gudmunson, naît à Ólafsvík le 19 juillet 1932. A dix ans, il est fasciné par les oeuvres d’art reproduites dans un catalogue du Musée d’Art Moderne de New York.En septembre 1949, il étudie à l’Ecole des Beaux-Arts de Reykjavík et s’initie notamment à la technique des papiers découpés.

Il obtient le diplôme de professeur d’art au printemps 1951. A partir de 1952, il complète sa formation à l’Académie des Beaux-Arts d’Oslo et suit un cours de gravure à l’École des arts décoratifs et industriels. En 1954, Erró entre à l’Académie des Beaux-Arts de Florence et en 1955 il étudie les mosaïques byzantines au sein de l’Ecole de mosaïque de Ravenne. Pendant les années 50, Erró voyage en Espagne, en Italie, en France et en Allemagne.

Fasciné par le monde des images issues des cultures les plus diverses, Erró collectionne tout ce qu’il peut glaner ici et là au travers de la bande dessinée, des comics, de la presse alternative, de la publicité, des dessins d’illustration et autres publications marginales. Il exploite ce réservoir d’images pour réaliser tout un monde de petites saynètes tour à tour drolatiques, ironiques ou militantes qu’il transpose sur la toile et où tout se télescope dans une détonante jubilation formelle et chromatique.

« J’avais douze ans, quand j’ai commencé à peindre et j’étais tout seul à la campagne. »
« Le collage, c’est la partie la plus excitante de mon travail, la plus libre; c’est presque une écriture automatique. C’est là que je trouve des solutions formelles pour saturer l’espace, mon côté « all-over », comme on dit pour les artistes abstraits américains. Le collage c’est à la fois l’original et le modèle. »
« J’utilise la technique rapide de la fresque que j’ai apprise en Italie. Il faut terminer l’image avant que la peinture ne sèche. »
« Il n’est pas question de copier tout simplement le collage préparatoire, le projet se transforme au fur et à mesure que je le transpose sur la toile. C’est la main qui contrôle tout. »

« Je suis toujours à l’affût d’images, de documentation, de revues, de catalogues et dictionnaires illustrés. J’ai besoin de matériel efficace et, au cours de mes voyages, je fouille partout chez les soldeurs de livres, dans les kiosques. J’accumule une quantité énorme de matériel, et lorsque j’ai réuni beaucoup d’images se rapportant à un thème, c’est signe de commencer une série. Le processus consiste ensuite à sélectionner les images, à les « marier » ensemble pour en faire des collages, puis des tableaux. Avec un bon stock d’images, je peux avoir de quoi travailler pendant un ou deux ans. » 

« J’ai commencé à peindre à partir de collages préalables vers 1959, avec la série des Meca-make-up. Il s’agissait d’images chocs comme des insultes… A cette époque tout était violent. C’était la guerre d’Algérie, puis la guerre du Viêt-Nam. Même la musique rock était violente. Et les happenings que nous avions faits à Paris et à Londres étaient violents. Notre réaction à la violence de la société était violente, sauvage même. »