Peintres

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Photo de Keiko TANABÉ
Keiko TANABÉ

Keiko est née à Kyoto, au Japon dans une famille aimant l’art. Elle a toujours aimé dessiner et peindre et a remporté de nombreux prix dans son enfance.-Après-ses-études-(elle-a-obtenu-un-B.A.-en-communication-interculturelle-(Université_chrétienne-internationale,-Tokyo, Japon)-et-une-maîtrise-en-éducation-internatio—nale (UCLA, Californie)), elle a occupé différents postes de relations internationales.Au cours des 30 dernières années, elle a beaucoup voyagé, et son amour des voyages et son intérêt pour les autres cultures, l’ont finalement ramenée vers la voie artistique en 2003. Elle a acquis les compétences de base en dessin et en aquarelle dans une école de la communauté locale de San Diego, et  entrepris son premier projet d’artiste. À Travers la Mer d’Azur et le Ciel de Provence : un hommage à Sa Joie de Vivre (Kosei Publishing, Osaka, Japon) a été publié en août 2003, rédigé par son père, un érudit renommé de la littérature française au Japon, et illustré par Keiko. Puis elle s’est investie pour maîtriser la peinture à l’aquarelle. Principalement autodidacte, sa carrière artistique professionnelle débute en 2005 avec ses expositions en public. La même année, elle suit un atelier d’Alvaro Castagnet et découvre la joie de peindre en plein air. Ses peintures ont été sélectionnées pour de nombreuses expositions en Amérique, en Asie et en Europe, et sont achetées par des collectionneurs privés et d’entreprise du monde entier. Elles ont été publiées dans les principaux magazines d’art des États-Unis, d’Europe et du Japon. Elle publie elle-même ses livres d’art et six livres ont été achevés en 2014. Elle est également une instructrice d’atelier très recherchée. Depuis 2011, elle a été invitée et a mené à bien plus de 200 ateliers et de nombreuses démonstrations en direct à travers le monde. Elle a participé à de nombreuses expositions artistiques, notamment à la Transparent Watercolor Society of America, l’International Watercolor Society, la Northwest Watercolor Society, la Utah Watercolor Society et à la New Mexico Watercolor Society. En 2015, elle a été nommée ambassadrice officielle de Winsor & Newton. En 2018, elle a été nommée au conseil consultatif de l’American Watercolor Weekly. Keiko vit actuellement à San Diego, en Californie.

Photo de Jacques TANGUY
Jacques TANGUY

Peintre breton, une de mes passions est d’exprimer les charmes de la Bretagne par la couleur.

Ses paysages de terre et de mer et sa richesse culturelle sont au cœur de ma démarche qui repose sur les émotions ressenties de l’observation de scènes étonnantes de beauté et de poésie.

Le Grand Ouest que je parcours régulièrement est une grande fresque dont je tente, par pur plaisir, de capter quelques pépites !

C’est cette interprétation/transformation d’émotions en une construction méthodique très personnelle de formes, de valeurs et de couleurs qui me séduit à travers le jeu des rythmes, des contrastes, des équilibres, des harmonies…     

Mon parcours de valoriste/coloriste s’est construit lors de trois enseignements majeurs qui m’ont permis d’élaborer ma démarche sur les valeurs :

 l’enseignement de Monique Baroni (Présidente d’Honneur du salon d’Automne de Paris – coloriste internationale renommée), dans les années 2000 à 2004,

– les cours de l’Académie de Port Royal à Paris avec Arlette Le More, autre grande coloriste, en 2004 et 2005,

– les cours des Beaux-Arts de Rennes, en 2009 et 2010.

Ces enseignements d’excellente qualité et complémentaires sont venus enrichir ma formation initiale de scientifique qui m’a apporté des bases d’architecture, de composition et d’éclairage.

Je peins toujours dans une ambiance musicale qui me donne l’illusion d’écrire une partition de notes colorées (des noires, des blanches, des silences, des changements de rythmes…).

Depuis 2011, de nombreuses expositions, principalement dans l’ouest de la France (par choix de vie) m’ont permis d’approfondir, sur des sujets très variés, ma connaissance des rapports entre lumières et valeurs, et de mieux comprendre les principes de la synthèse soustractive des pigments.

Photo de Louis TOFFOLI
Louis TOFFOLI

La mémoire du monde

Malgré l’obstination de divers salons et nombreuses galeries d’art prétendument d’avant-garde à taire l’œuvre de Toffoli, le public a fait son choix et à rendu justice à un artiste authentique qui ne méritait pas une telle kabbale.

Au même titre que Dali ou Buffet, Toffoli est présent dans les foyers des gens simples sous forme d’affiche et dans les demeures prestigieuses sous forme de tableau.Sa peinture est un hymne à tous les hommes… Des peintres comme Toffoli qui ont consacré leur vie à la recherche du beau et du vrai peuvent recréer un sentiment de fraternité entre les hommes. … Ne favorisant aucune culture au détriment d’une autre, Louis Toffoli aime la famille humaine dans sa diversité et l’observe partout avec la même ferveur. …

Avant de devenir un peintre célèbre et reconnu, il a connu des jours difficiles. C’est la raison pour laquelle il est si bon et généreux envers les autres et si respectueux des différences. Tailleur, il a eu les mains adoucies par l’exercice raffiné et délicat de la couture; forgeron, il a eu les mains endurcies par le travail sur le fer. Sa peinture aux mouvements élégants et rigoureux porte les traces de cette double identité. Endurci et adouci par la vie, Toffoli a recherché l’humanité partout : dans les fêtes Juives, Chrétiennes, Musulmanes, Bouddhistes et laïques.

Son regard sur les choses est chargé d’une lumière presque mystique.  Il loge dans le coeur des ouvriers et des paysans. …Universel dans sa démarche, il célèbre avec passion la terre des hommes. Il mérite vraiment le titre honorable de « citoyen du monde ». Il ne trouve son bonheur que dans la diversité. Il devient Chinois en Chine, Grec en Grèce, Turc en Turquie, Tunisien en Tunisie, Egyptien en Egypte… Et sa peinture le traduit admirablement bien… Du paysan qui arrose la terre avec sa sueur à la mère qui enlace son enfant avec passion, il observe la nature humaine affectueusement. Sa terre n’a pas de frontières et accueille dans l’hospitalité de la toile les visages multiples d’un monde qui tarde à devenir fraternel.

En prônant un retour à l’homme, il rappelle que l’idéal humaniste est d’une brûlante actualité. Le message de Toffoli est passé…

Chelbi  (extraits)

Photo de Joëlle TROUSSIER
Joëlle TROUSSIER

Artiste née en 1962 vivant en Bretagne.

Elle acquiert le goût du dessin en découvrant dans la bibliothèque de son père, un livre de Léonard de Vinci. Depuis cette date, la ferveur de la création l’habite.

Ses portraits féminins sont épurés au regard expressif. Les traits sont mis en valeur par un décorum et un environnement très élaboré, aux couleurs thématiques soigneusement choisies.  Celles-ci accentuent plus encore l’impact de ces personnages et de l’anecdote ou de la mise en situation qui s’ensuivent.

Son œuvre est l’aboutissement de trente-cinq ans d’exploration artistique.

 

Ses tableaux sont construits de fond épais grâce au couteau et aux médiums modernes qu’elle emploie ainsi que de mélanges de peinture, de fusain et de pastel gras qu’elle superpose à tous ses effets de matières.

La couleur de ses oeuvres est exploitée de façon à créer des contrastes essentiellement chaud et froid qu’elle affectionne tout particulièrement.

Le but étant de synthétiser les formes afin qu’elles se situent sur une frontière entre la figuration et l’abstraction.

 

Ses expositions en France et en Europe lui permettent de se confronter à des styles divers et variés l’aidant à visualiser l’art qui lui est propre.

 

Michel TYSZBLAT

 

Peintre françaisné en 1936 à Paris, d’une famille origine polonaise, il est mort dans la même ville le 27 novembre 2013.

Michel Tyszblat est l’élève d’André Lhote en 1956.

Après son service militaire en Algérie, il intègre l’atelier de Robert Lapoujade en 1960.

Considéré comme proche de la figuration narrative, Michel Tyszblat exerce en 1968 une activité de « peintre-conseil » auprès de malades mentaux dans un hôpital psychiatrique. Au début des années 1970, Michel Tyszblat rencontre Raoul Jean Moulin, un critique à la tête de la direction artistique du parti communiste de Vitry. Par son intermédiaire, Michel Tyszblat participe au concours de Vitry et remporte en 1972 le premier prix pour son œuvre Le grand passage de 1970. L’année suivante, il devient membre du jury et y participera jusqu’en 1990. Dans les années 1980, il enseigne les arts plastiques et l’histoire de l’art contemporain à l’école d’architecture de Versailles. Michel Tyszblat est promu officier de l’Ordre des Arts et des Lettres en 1990.

Il a construit une œuvre singulière qui échappe à tous les classements

Michel Tyszblat a construit une œuvre singulière qui échappe à tous les classements artistiques. Il a côtoyé les mouvements qui ont ponctué son époque, et plus particulièrement la Figuration Narrative. Exposant dès les années 1960 aux côtés de Bernard Rancillac, Jacques Monory, Hervé Télémaque ou encore Jan Voss, Michel Tyszblat a rapidement souhaité prendre un chemin différent pour ne soumettre son travail à aucune obligation de groupe. Son œuvre est un dialogue constant entre figuration et abstraction, reflet des enseignements qu’il a reçu d’André Lhote puis de Robert Lapoujade. Également pianiste, il est passionné de jazz, musique qui deviendra une thématique de sa peinture.